Après avoir procédé à toutes les démarches on aboutit au paiement par le biais du téléphone portable. La surprise est au bout du fil. On reçoit le message suivant: opération non autorisée. Si ça marche d’un côté, ça bloque de l’autre.
Au moins 10 % des élèves du primaire (sur 1.100.000) n’ont pas pu s’inscrire à travers la plateforme du ministère de l’éducation. Parmi eux des dizaines de milliers ont rencontré toutes les difficultés du monde et, par conséquent, baissé les bras.
Plusieurs tentatives répétées, parfois, pendant des heures se sont avérées infructueuses. Les défaillances de l’application mise à la disposition des parents sont notoires. Après avoir rempli les formulaires électroniques au bout de nombreux efforts, la surprise est là. Tout doit être refait parce que telle ou telle information a besoin d’être révisée.
On constate, par exemple, que des informations se rapportant au métier de la mère de l’élève doivent figurer obligatoirement dans les champs à remplir. Or tout le monde sait qu’il y a des mères au foyer. Comment, alors, donner l’adresse du lieu du travail et le reste des informations au risque de faire échouer toute la procédure ?
Certains parents ont, et ils sont très nombreux, été obligés de recourir aux services payants des publinets. Et là, aussi, les choses ne sont pas, toujours, évidentes. Car, après avoir procédé à toutes les démarches on aboutit au paiement par le biais du téléphone portable. La surprise est au bout du fil. On reçoit le message suivant: opération non autorisée.
Si ça marche d’un côté, ça bloque de l’autre.
Jusqu’à présent, des milliers de parents sont dans l’incapacité d’effectuer ces formalités à cause des imperfections et des désagréments qu’ils rencontrent. Trop de pertes de temps. Il n’y a, malheureusement, pas que ces anomalies. Les intentions déclarées par les autorités seraient bonnes. On vise, dit-on, à faciliter les démarches administratives et à passer au plus vite au numérique.
Mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment des parents. En effet, quand on fait le bilan du côté de ces derniers, il est très négatif. Le coût de l’inscription est bien plus élevé que ce qui est annoncé.
Apparemment, le montant officiel est de 8 dinars 600. Dans la réalité, c’est différent. Pour avoir un solde suffisant, il faut acheter une carte de recharge d’au moins 10 dinars si on a un seul enfant à inscrire. Donc, c’est une dépense supplémentaire de 1 dinar 400 à débourser. Ceci sans parler des 1600 millimes de taxes car pour avoir une carte de 10 dinars il faut ajouter ces frais.
De plus, si on ne réussit pas l’inscription on se tourne vers les publinets en payant 1 dinar pour chaque inscription. Pourtant, on nous répète que les nouvelles techniques sont destinées à nous faciliter la vie. D’après l’expérience de nombreux utilisateurs, c’est à une autre réalité que l’on assiste. Au point que l’on se dit qu’il il est plus normal de suivre les méthodes classiques en attendant que les autorités améliorent la plateforme proposée. Le coût de toute l’opération revient très cher matériellement et physiquement. Ne serait-il pas plus pratique de revenir aux anciens procédés, notamment au niveau du paiement par le timbre fiscal. C’est moins de taxes et de frais.
À bien y voir, ce n’est pas 8d600 qu’on paye. Mais presque le double.
C’est pourquoi on aimerait que les autorités n’exigent pas que l’inscription se fasse, exclusivement, par le biais de cette plateforme. Il faut laisser le choix aux parents. Est-il normal que des dizaines de milliers d’entre eux subissent le calvaire pour accomplir, en fait, une formalité qui aurait pu être sans problèmes ? Il suffirait de faire un sondage auprès du public pour s’en rendre compte.
En outre, le ministère semble avoir pris conscience des grandes difficultés qui se dressent devant tout le monde. D’où la nécessité de réagir efficacement en mettant à contribution ses différents services en vue d’aider les gens à s’acquitter de cette lourde tâche. À cet effet, ce serait aux établissements scolaires d’apporter l’aide nécessaire à tous ceux qui en auraient besoin.
En vérité, il ne s’agit pas d’une simple affaire qui concerne une minorité. Il est, vraiment, question d’un problème national.